🌳La Borréliose de Lyme🌳 Améliorer son quotidien en Naturopathie
- Prisca Cugnot-Barreiro
- 19 déc. 2019
- 15 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 déc. 2019

La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse, non contagieuse, due à une bactérie appelée Borrélia Burgdorferi, transmise par l’intermédiaire d’une morsure de tique infectée. Elle peut également être transmise par voie placentaire, par l’allaitement, par transfusion sanguine et par voie sexuelle.
Cette infection est répandue dans le monde. La bactérie se distribue dans la peau puis dans le sang et les tissus.
La borréliose de Lyme semble se développer de façon exponentielle, le nombre de personnes touchées par cette pathologie augmente de manière inquiétante, c’est pourquoi j’ai effectué mes recherches sur cette pathologie.
Les personnes touchées par la borréliose de Lyme vivent des situations de souffrance physique et psychique souvent très invalidantes, douloureuses, pouvant affecter le système nerveux central, ces personnes sont souvent incomprises par le corps médical et leur entourage.
La maladie peut en outre être asymptomatique pendant des années et les symptômes varient d’une personne à l’autre. Elle est parfois difficile à diagnostiquer puisque les morsures de tiques ne sont pas toujours visibles et les symptômes s’apparentent à ceux d’autres maladies telles que la grippe.
Selon le modèle classique, la maladie est appelée « la maladie de Lyme », la cause est Borrelia Burgdorferi et le traitement est l’antibiotique!
Tuer les microbes et l’on guérit de la maladie, si seulement la vie pouvait être aussi simple!
Je vous explique ici comment est diagnostiquée la borréliose de Lyme, mieux la comprendre et comment aider l’organisme à se réguler en modifiant le terrain de la personne par des méthodes naturelles.
En effet, un bon terrain du corps se justifie par une bonne santé intestinale, une absence de carences et un système immunitaire performant. Ce bon terrain sera indispensable pour que l’organisme parvienne à lutter contre l’infection et pour que les traitements soient efficaces, ce qui est malheureusement très rare.
L’attention doit donc être attirée, non seulement sur les personnes en bonne santé, mais surtout sur les personnes dont le système immunitaire est affaibli chez lesquelles le risque de gravité peut être très dangereux.
Par conséquent, il est possible de dépister la Boréliose de Lyme suffisamment tôt afin d’éviter son installation dans l’organisme tout entier.
I. Les manifestations de la bactérie
dans le corps
Après une morsure de tique infectée par la bactérie Borrélia Burgdorferi, cette même bactérie alors présente dans le sang va migrer dans les tissus profonds jusqu’au cerveau et les os. Elle va s’associer à d’autres bactéries, virus, parasites ou champignons qui vont être à l’origine de nombreuses infections rendant la liste des symptômes sans fin.
On considère à ce jour que la maladie se développe en trois phases dont chacune est caractérisée par l’apparition de symptômes particuliers. Bien que toutes les tiques ne soient pas porteuses de la maladie, il importe d’être vigilant pendant les six premières semaines suivant la piqûre.
1. Phase I (initiale)
Lors de cette première phase, les symptômes peuvent passer inaperçus dans 50% des cas.
Voici quelques signes qui permettent de reconnaître la phase I, souvent discrète et pratiquement inaperçue dans de nombreux cas.
a. Apparition d’un érythème
L’érythème est une lésion rouge et de forme ovale qui va apparaître tout autour du point d’inoculation. Il peut se manifester entre 3 jours à 6 semaines et constitue l’un des symptômes les plus marquants de la phase I. Dès la constatation de l’existence de cette auréole, il convient de consulter un médecin, car c’est le signe que la tique est peut-être porteuse de la maladie de Lyme. Cette lésion cutanée est présente dans 50% des cas. Chaude au toucher, elle est souvent indolore et ne provoque aucune démangeaison. Elle est différente d’une simple inflammation du fait de sa taille, de 1 à 5 cm de diamètre au moins et de son développement assez rapide pouvant atteindre 10 cm de diamètre. Elle peut disparaître de façon spontanée mais elle réapparaîtra en phase II. En cas de doute, il est recommandé de demander un avis médical.

b. Symptômes grippaux
Les premiers symptômes se manifestent entre quelques heures et environ 10 jours après la morsure de tique infectée. Les symptômes auxquels il convient d’être attentif : la fièvre, les maux de tête, les douleurs au niveau des articulations, les courbatures, la fatigue et les autres signes de la grippe comme les fourmillements, la raideur cervicale ou l’apparition de maux de gorge et de ganglions font partie des signes les plus courants.
c. Manifestations articulaires
La maladie peut causer une arthrite (douleurs ou inflammation des articulations et jointures) peu de temps après la morsure. Elle est souvent localisée au genou mais peut toucher d’autres articulations.
2. Phase II (secondaire)
Environ 6 mois après la morsure, si des traitements adéquats ne sont pas suivis, la Borréliose de Lyme se répand dans l’organisme et le patient entre dans la phase secondaire de la maladie de Lyme ou stade disséminé précoce. La peau, les articulations, le système nerveux, le cœur et les yeux sont alors atteints.
a. Manifestations cutanées
L’érythème ayant migré, des lésions multiples apparaissent. Des macules rouges ovales naissent alors à différentes parties du corps, en dehors de la paume des mains et de la plante des pieds, et peuvent persister jusqu’à plusieurs semaines. Le lymphocytome cutané bénin est une autre expression cutanée de la phase II de la Borréliose de Lyme, avec la formation de nodules rouge violacé ou brunâtre et indolores. Ces granulomes, de 2 à 3 cm de diamètre, apparaissent surtout au niveau du lobe ou du pavillon de l’oreille, du thorax, du mamelon, du scrotum, du visage, des bras et des épaules.

b. Manifestations articulaires ou rhumatologiques
Des douleurs se font ressentir au niveau des grosses articulations du patient qui a atteint le stade disséminé précoce de la maladie de Lyme, à partir de quelques semaines après la morsure de la tique contaminée. Connue aussi sous le nom d’arthrite de Lyme, c’est surtout le genou, puis les épaules et le coude qui en sont les plus touchés.
c. Manifestations nerveuses
Au niveau du système nerveux, des maux de tête ou céphalées, des nerfs douloureux ou névralgies, une paralysie faciale et une méningite, se manifestent lors de la phase II de la maladie de Lyme. L’inflammation des nerfs crâniens peut entraîner une paralysie faciale. Le sujet atteint de neuroborréliose souffre d’une méningite lymphocytaire ou d’une méningo-myélite qui se caractérisent par des maux de tête, une raideur dans la nuque, des troubles de la sensibilité et du sommeil, ainsi qu’un dysfonctionnement de l’ouïe.
d. Manifestations cardiaques et respiratoires
Les symptômes de la phase II de la maladie de Lyme sont caractérisés par des troubles du rythme cardiaque et de la conduction. Le patient est alors sujet à des palpitations ou à une insuffisance cardiaque qui s’accompagnent de fatigue chronique et de vertiges. Des difficultés respiratoires sont également occasionnées par la paralysie du diaphragme.
e. Manifestations oculaires
La phase secondaire de la Borréliose de Lyme s’accompagne souvent de troubles et d’affections oculaires. Parmi les symptômes qui touchent l’œil, on peut noter : la conjonctivite, les névrites optiques (inflammation du nerf optique) ou encore la paralysie de l’œil.
3. Phase III (tertiaire)
La phase III peut concerner la période située des mois après une morsure de tique infestée par la Borrelia Burgdorferi, mais aussi parfois des années après. La plupart du temps, la maladie de Lyme devient chronique et ses manifestations s’accentuent encore plus. Les troubles gastro-intestinaux, les troubles neuromusculaires, l’arthrite, la sinusite à répétition, des sifflements dans les oreilles, ne sont hélas pas toujours associés à la maladie de Lyme et le patient peut souffrir longtemps avant de trouver un médecin qui pose ce diagnostic.
a. Manifestations articulaires ou rhumatologiques
L’arthrite de Lyme est plus marquée et disséminée (polyarthrite), pouvant toucher plusieurs articulations : genou, coudes, hanches, épaules, poignets. On observe alors un gonflement de l’articulation concernée.
b. Manifestations nerveuses et oculaires
Les troubles oculaires sont assortis de difficultés de concentration, d’état dépressif, voire d’agressivité. On observe également des troubles neuromusculaires.
c. Manifestations respiratoires et cardiaques
Des douleurs intercostales peuvent survenir. Le système respiratoire est atteint et l’on observe souvent, à ce stade, des troubles importants du rythme cardiaque.
II. Diagnostic
1. Les examens
En France, le protocole de dépistage officiel de la maladie de Lyme est réalisé avec le test sanguin appelé ELISA (Enzyme Linked Immunosorbent Assays). Si ce test est négatif, on considère que la personne n’est pas atteinte par la maladie de Lyme. S’il est positif, on peut alors demander confirmation par un autre test théoriquement plus sensible, le Western Blot, qui, s’il se révèle lui aussi positif, aboutit en général à la prescription d’un traitement antibiotique.
💡 A savoir, si la personne est ou a été sous antibiotiques pour quelques raisons que ce soit après avoir été infectée, la réponse au test sanguin peut être réduite ou absente.
a. Test sanguin ELISA
Le test ELISA est un procédé où l’on recherche dans le sang la présence d’anticorps IgG et IgM (fabriqués par le système immunitaire) contre la bactérie Borrelia Burgdorferi responsable de la maladie de Lyme. Le problème est qu’il faut deux à trois semaines au système immunitaire pour produire une concentration en anticorps anti Borrelia Burgdorferi pour qu’il soit détectable. En effet, le taux augmente avec la durée de l’infection, environ 30% des tests sont positifs après deux semaines et 80% après 6 semaines. De plus, le test ELISA, n’utilise que trois souches de borrélies (dont Borrelia Burgdorferi, une souche américaine) alors que bien d’autres circulent en Europe (Afzelli à 50%, Garinii 30%, Spielmanii, Bavariensis, Recurentis, Miyamotoï, Duttonii…).
Résultat, après un test ELISA négatif, de nombreuses personnes rentrent chez elles rassurées de ne pas avoir la maladie de Lyme mais avec les mêmes interrogations face à leurs symptômes.
b. Test sanguin Western Blot
Le test Western Blot ne peut être utilisé que lorsque le résultat du test ELISA est positif. Il est basé sur l’immunoempreinte et permet de distinguer différents types de Borrelia. C’est un test qualitatif qui permet de détecter sur une bandelette de nitrocellulose les différents types d’anticorps IgG et IgM, permettant la détection et l’identification des antigènes spécifiques à la Borrélie. La différence entre les anticorps IgM et IgG est qu’il donne une information sur l’ancienneté de l’infection. Les IgM apparaissent en premier alors que les IgG bien plus tard et peuvent signifier l’acquisition d’une immunité face à l’infection. Difficile de dire aujourd’hui, s’il est possible d’acquérir une immunité face la maladie de Lyme…
Le Western Blot peut donner des faux positifs en particulier lorsqu’il y a une maladie auto-immune, ou des infections aiguës autres que Lyme. Il peut donner aussi des faux négatifs, même si la sensibilité et la spécificité des nouveaux tests a été améliorée.
c. La Biopsie
La bactérie Borrelia Burgdorferi est capable de masquer ses antigènes pour échapper aux examens sérologiques et autres types de test. Heureusement, la biopsie est capable de la détecter sans problème.
Une biopsie est un procédé chirurgical qui consiste à prélever une infime partie d’organe ou de tissu en vue d’une analyse biologique, d’un examen microscopique, génétique, immunologique ou bactériologique. Contrairement aux examens sérologiques standards (test Elisa et Western blot), qui doivent attendre jusqu’à 3 mois après la morsure d’une tique pour déceler la présence d’anticorps liés à la maladie de Lyme, la biopsie permet de prouver précocement la présence de la Borrélia Burgdorferi dans l’organisme.
d. La Ponction Lombaire
Très rarement, l’on peut avoir recours à la ponction lombaire, il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à prélever un échantillon du liquide céphalo-rachidien, à l’aide d’une aiguille creuse insérée dans la partie inférieure de la colonne vertébrale (entre la 4ème et la 5ème vertèbre lombaire). Bien que la ponction lombaire soit une méthode qui permette spécialement de mettre en évidence une maladie neurologique, telle que la méningite et la sclérose en plaques, elle est aussi en mesure de dépister la Borréliose de Lyme. D’où l’importance de la ponction lombaire pour les différencier.
2. Liste des symptômes du Dr Burrascano
Les tests sérologiques ne doivent être utilisés que pour certifier le résultat qui en découle. L’étude des « symptômes clés » de cette affection mystérieuse est un moyen de la diagnostiquer correctement, face à l’insuffisance de fiabilité des tests de dépistage actuels.
Comme il est difficile d’y voir clair parmi l’ensemble des symptômes, le docteur Joseph J. Burrascano spécialiste de la maladie de Lyme aux USA a élaboré une liste de 46 symptômes parmi les plus fréquemment rencontrés dans cette maladie. Il est possible de considérer que si le patient déclare au moins 15 symptômes parmi cette liste, le médecin pourra orienter ses recherches sur la maladie de Lyme.
III. Comprendre la borréliose de Lyme
Il existe de nombreux symptômes qui peuvent évoquer la maladie de Lyme mais n’ont pas de rapports. De ce fait, il s’avère souvent que cette maladie passe totalement inaperçue pendant plusieurs années et que le malade effectue un véritable « parcours du combattant » avant de trouver quelqu’un qui puisse poser le diagnostic de la borréliose de Lyme. On peut lire sur internet ou dans des bouquins des récits de patients ayant vécu cela et s’étant vus, parfois, orientés vers des psychiatres, soupçonnés d’être seulement « malades dans leur tête ». Heureusement, l’information circule et l’on commence à prendre conscience de l’étendue de ce fléau. Depuis les années 1990, les preuves s’accumulent pour montrer que de nombreuses maladies ont une cause microbienne. En effet, l’arthrite rhumatoïde, certaines pathologies cardiaques, des problèmes immunologiques, des troubles neurologiques comme la dépression, mais encore Parkinson, la sclérose en plaque ou des pathologies mentales souffrent en fait d’une maladie vectorielle à tique dans sa forme chronique.
Avant de parler de traitement nous allons d’abord aborder les problèmes que peut rencontrer le corps.
1. Les persistantes
Certains nombres de bactéries persistent dans l’organisme sous une forme « dormante » car ces bactéries sont dotées d’un « biofilms » qui les protègent des agressions et notamment des antibiotiques. Cela expliquerait donc les échecs de traitements. Cependant ces bactéries pourraient être détruites par des antiseptiques.
2. Les coïnfections
Les virus, champignons, parasites et autres bactéries sont des coïnfections qui contribuent à affaiblir les malades et à diminuer l’efficacité des traitements, ce qui conduit souvent à des échecs.
3. Réactivation des borrélies
Les virus de printemps et d’automne sont susceptibles de réactiver les borrélies, c’est pourquoi il est recommandé d’administrer en prévention dès l’arrivée des premiers virus un traitement antibactérien et antiviral.
4. La réaction d’Herxheimer
La réaction d’Herxheimer est une réaction des symptômes lors des traitements qu’ils soient conventionnels ou naturopathiques. Les bactéries ou coïnfections en mourant, vont dégager des quantités très importantes de toxines, plus importantes que le corps n’est en mesure de les éliminer. Cela va donc générer une augmentation des douleurs et des symptômes. Il est alors recommandé d’entamer une seconde cure d’antibiotique.
5. Les métaux lourds
La pollution environnementale, les médicaments, certains vaccins, les amalgames dentaires au mercure, les anciennes peintures au plomb, les carburants, les imageries médicales, l’aluminium, les conservateurs alimentaires, les additifs alimentaires, les adjuvants alimentaires, les ondes électromagnétiques sont des sources de métaux lourds qui sont toxique pour notre corps.
Les personnes intoxiquées aux métaux lourds développent des bactéries très résistantes dans leurs intestins et sont entretenues par la production de « biofilms ».
IV. Traitements naturopathiques
1. Première approche
Juste après une morsure de tique si aucuns symptômes ne se manifestent, il faut noter la date et surveiller attentivement l’évolution dans les jours et semaines à venir.
Appliquer un cataplasme d’argile verte sur la morsure. L’argile est une source naturelle de minéraux et d’oligoéléments, elle est absorbante et réagit comme une éponge. Elle est reminéralisante, purifiante, régénérante, antiseptique, détoxicante, cicatrisante mais aussi anti-inflammatoire, antalgique et adoucissante, cela pourrait empêcher une éventuelle infection.
Désinfecter la plaie avec de l’argent colloïdal qui est un anti-infectieux et antiseptique à large spectre ou de l’huile essentielle de Lavandula Angustifolia (Lavande vraie) pure qui est anti-infectieuse, anti-inflammatoire, anti-microbienne, antiseptique, sédative, spasmolytique, antalgique et cicatrisante (pas de contre-indications).
2. Détoxifier l’organisme
L’objectif est de nettoyer les cinq émonctoires (intestins, foie, reins, poumons et peau) pour pouvoir lutter efficacement contre l’infection.
En naturopathie, les émonctoires sont soigneusement évalués, afin de connaitre leur état de fonctionnement, car ce sont les organes qui sont les plus sollicités lorsque la toxémie est importante et que la force vitale faiblit.
Bien souvent, les différentes manifestations physiques permettant l’élimination de la toxémie nous gênent et c’est alors que nous tentons de faire disparaître les symptômes (écoulement chronique au niveau des sinus, toux grasse, boutons, furoncles, transpiration excessive, fièvre, diarrhée….).
S’attaquer aux symptômes afin de les éliminer par des moyens chimiques ou naturels n’a pour conséquence que de supprimer la manifestation et non de favoriser le processus d’évacuation.
Lorsque toutes les voies de sorties sont fermées parce que le processus naturels d’élimination de l’organisme ne sont plus assurés par des organes défaillants, le niveau de toxémie augmente et l’on observe un affaiblissement de la vitalité.
C’est pourquoi en naturopathie, il est important d’intervenir en favorisant l’évacuation des surcharges en traitant la cause et pas le symptôme.
3. Combler les carences avec la nutrithérapie
Repérer et combler les carences est fondamental pour pouvoir faire face à l’infection, grâce aux examens biologiques ou tout simplement à travers l’analyse des symptômes. Les vitamines interviennent dans de nombreuses fonctions, à savoir la production d’énergie, le contrôle du stress, le fonctionnement hormonal, la réparation des tissus, etc.… Il existe 13 vitamines essentielles, divisés en deux familles de structure chimique différente, les liposolubles (solubles dans les graisses) et les hydrosolubles (solubles dans l’eau). Notre corps ne produit pas de vitamines de façon naturelle, il est donc indispensable d’aller les chercher dans notre alimentation. De plus, beaucoup de minéraux sont indispensable à notre santé, nous devons les trouver dans l’alimentation de la même façon que pour les vitamines.
4. Réduire l’inflammation
L’inflammation est une réaction normale du corps auquel il est confronté fasse aux agressions des bactéries, virus, toxines ou autres. Les globules blancs vont s’activer (le système immunitaire) pour combattre les agents pathogènes d’où une inflammation au niveau de l’agression. Pour réduire l'inflammation nous travaillerons sur l'alimentation, la nutrithérapie, la phytothérapie, les oligoéléments et l'aromathérapie.
5. Renforcer le système immunitaire
Nous renforcerons le système immunitaire avec la nutrithérapie, la phytothérapie et autres compléments naturels.
6. Lutter contre l’infection
L’arsenal de défenses à dénicher devra être agressif envers les borrélies, mais devra aussi faire face à d’autres bactéries, aux virus, aux parasites et aux levures présents dans l’organisme.
Nous lutterons contre l'infection avec les oligoéléments et l'aromathérapie.
Si la maladie en est à la 1ère Phase, un traitement aromatique d’une durée d’un mois seulement pourrait s’avérer suffisant. Dans la 2ème voir 3ème Phases il sera nécessaire de traiter 6 mois au minimum.
V. Modification de l’alimentation
Diminuer les quantités de sel (1 à 2 g par jour sont suffisant).
Supprimer les produits industriels contenant des additifs. Consommer des aliments n’ayant subi aucune transformation, de préférence BIO, de production locaux, ou du jardin, qui seront cuisinés.
Diminuer la consommation de graisses saturées car les toxines de la bactérie se logent dans les tissus graisseux, les produits à gluten et les produits laitiers qui eux sont sources de perturbation immunitaire.
VI. La réflexologie plantaire
La réflexologie est un soin qui permet de libérer les facultés d’auto-guérison du corps en s’appuyant sur des mécanismes neuro-végétatifs et de circulation fluide. C’est une technique préventive et corrective avec un toucher spécifique des zones réflexes qui permet de localiser et dissiper les tensions afin de rétablir l’équilibre énergétique du corps.
Qualifiée par l’OMS de médecine complémentaire, la réflexologie est une approche non-médicamenteuse qui participe au mieux-être.
Les séances de réflexologies apportent une contribution intéressante au suivi médical ou para-médical en favorisant la circulation sanguine, l’élimination des toxines, le rééquilibrage du système nerveux et un apaisement général.
VII. La gestion du stress
Le stress est inévitable et fait partie de la vie. Il est une réaction d’adaptation non spécifique de l’organisme à une agression physique, psychologique ou sociale et s’accompagne d’un état anxieux. Lorsque l’organisme est en bonne santé les antioxydants (vitamines, oligoéléments, enzymes) jouent bien leurs rôles de protection et d’élimination, mais lorsque le corps n’a plus la capacité de se protéger, le stress oxydatif intervient. Dans la borréliose de lyme le stress oxydatif est bien présent.
Pour remédier au stress il existe plusieurs techniques et méthodes, qui peuvent diminuer voir « enrayer » le stress. Nous avons : la phytothérapie, l’aromathérapie, la nutrithérapie, l’oligothérapie, l’alimentation, les techniques de relaxation et de respiration comme l’hypnose, la sophrologie, la cohérence cardiaque, le yoga, le Taî-Chi, les techniques de massage, l’hydrothérapie, la méditation, le repos et un bon sommeil. Elles viseront toutes à décontracter les segments musculaires pour gérer les douleurs et diminuer les contractures.
La respiration est la clé anti-stress majeure, d’où l’importance de rééduquer notre souffle. Cela peut paraître une évidence, mais sans oxygène, la vie n’existe pas !
VIII. Eviter les morsures de tique
Entre mars et octobre les tiques se trouvent en milieux humides (forêts, prairies, jardins et parcs) en majorité sur les fougères et les herbes hautes, elles s'attaquent plus fréquemment aux membres inférieurs.
1. Couvrir en priorité les jambes avec un pantalon de couleur claire afin de distinguer facilement les tiques. Rentrer le pantalon dans les chaussettes, ce qui évitera que les tiques pénètrent sous les vêtements. Pour les zones découvertes il existe des répulsifs naturels.
2. Appliquer un répulsif naturel : Dans un pulvérisateur, mélanger 20 ml de vinaigre avec 150 ml d’eau et 10 gouttes d’huile essentielle de Tea Tree. Utiliser cette solution en pulvérisation directement sur le bas des pantalons, les chaussettes et les chaussures. Renouveler l’opération régulièrement chaque heure.
3. Prendre une douche et changer de vêtements. Procéder à une inspection minutieuse et spécialement les aisselles, les paupières, les oreilles, l'arrière des genoux, l'aine, les plis des coudes, le cou, le cuir chevelu, le pubis et le nombril.
4. Si une tique est présente sur le corps, retirer la tique grâce à un tire-tique ou une pince à tique. Saisir la tique au plus près de la peau et la tirer en la faisant pivoter dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, dans le sens de l’axe de son corps, afin qu’aucune partie de la tique notamment le rostre (partie crochue de la tique qui lui sert d’ancrage dans la peau) ne reste accrochée. Ne pas jeter la tique! La garder pour pouvoir effectuer un test si toutefois certains symptômes se manifestent.
5. Ne pas employer d’huile, alcool, éther ou autres pour ne pas provoquer un stress chez la tique qui pourrait lui faire régurgiter sa salive dans le sang et accroître les risques de transmission de la borréliose de Lyme si toutefois elle en était porteuse.
💡 A savoir: la bactérie transmettant la borréliose de Lyme met entre 12 à 24 heures pour contaminer l'organisme de l'homme, ce qui laisse le temps de retirer la tique.
IX. Conclusion
On ne guérit pas de la maladie de Lyme, on peut vivre avec un minimum de symptômes voire aucuns pendant de longues périodes, nous parlerons plutôt de « rémission » tout en continuant les efforts jusqu’ici évoqués.
Pour traiter la maladie de Lyme, un changement de vie est fondamental. En effet, la personne atteinte de cette pathologie qui souhaite tirer les bénéfices d’un traitement par la naturopathie doit en comprendre les fondements. Il est donc primordial pour le praticien d’en maîtriser chaque aspect, d’être à l’écoute de la symptomatologie de la personne atteinte, de faire l’analyse de son terrain, d’évaluer les capacités d’adhésion au traitement qui lui sera proposé et d’effectuer un suivi régulier.
Le mode de vie des personnes atteintes de la borréliose de Lyme joue un rôle majeur.
🍃Prisca, votre praticienne de santé naturelle🍃
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