La borrĂ©liose de Lyme est une maladie infectieuse, non contagieuse, due Ă une bactĂ©rie appelĂ©e BorrĂ©lia Burgdorferi, transmise par lâintermĂ©diaire dâune morsure de tique infectĂ©e. Elle peut Ă©galement ĂȘtre transmise par voie placentaire, par lâallaitement, par transfusion sanguine et par voie sexuelle.
Cette infection est répandue dans le monde. La bactérie se distribue dans la peau puis dans le sang et les tissus.
La borrĂ©liose de Lyme semble se dĂ©velopper de façon exponentielle, le nombre de personnes touchĂ©es par cette pathologie augmente de maniĂšre inquiĂ©tante, câest pourquoi jâai effectuĂ© mes recherches sur cette pathologie.
Les personnes touchées par la borréliose de Lyme vivent des situations de souffrance physique et psychique souvent trÚs invalidantes, douloureuses, pouvant affecter le systÚme nerveux central, ces personnes sont souvent incomprises par le corps médical et leur entourage.
La maladie peut en outre ĂȘtre asymptomatique pendant des annĂ©es et les symptĂŽmes varient dâune personne Ă lâautre. Elle est parfois difficile Ă diagnostiquer puisque les morsures de tiques ne sont pas toujours visibles et les symptĂŽmes sâapparentent Ă ceux dâautres maladies telles que la grippe.
Selon le modĂšle classique, la maladie est appelĂ©e « la maladie de Lyme », la cause est Borrelia Burgdorferi et le traitement est lâantibiotique!
Tuer les microbes et lâon guĂ©rit de la maladie, si seulement la vie pouvait ĂȘtre aussi simple!
Je vous explique ici comment est diagnostiquĂ©e la borrĂ©liose de Lyme, mieux la comprendre et comment aider lâorganisme Ă se rĂ©guler en modifiant le terrain de la personne par des mĂ©thodes naturelles.
En effet, un bon terrain du corps se justifie par une bonne santĂ© intestinale, une absence de carences et un systĂšme immunitaire performant. Ce bon terrain sera indispensable pour que lâorganisme parvienne Ă lutter contre lâinfection et pour que les traitements soient efficaces, ce qui est malheureusement trĂšs rare.
Lâattention doit donc ĂȘtre attirĂ©e, non seulement sur les personnes en bonne santĂ©, mais surtout sur les personnes dont le systĂšme immunitaire est affaibli chez lesquelles le risque de gravitĂ© peut ĂȘtre trĂšs dangereux.
Par consĂ©quent, il est possible de dĂ©pister la BorĂ©liose de Lyme suffisamment tĂŽt afin dâĂ©viter son installation dans lâorganisme tout entier.
I. Les manifestations de la bactérie
dans le corps
AprĂšs une morsure de tique infectĂ©e par la bactĂ©rie BorrĂ©lia Burgdorferi, cette mĂȘme bactĂ©rie alors prĂ©sente dans le sang va migrer dans les tissus profonds jusquâau cerveau et les os. Elle va sâassocier Ă dâautres bactĂ©ries, virus, parasites ou champignons qui vont ĂȘtre Ă lâorigine de nombreuses infections rendant la liste des symptĂŽmes sans fin.
On considĂšre Ă ce jour que la maladie se dĂ©veloppe en trois phases dont chacune est caractĂ©risĂ©e par lâapparition de symptĂŽmes particuliers. Bien que toutes les tiques ne soient pas porteuses de la maladie, il importe dâĂȘtre vigilant pendant les six premiĂšres semaines suivant la piqĂ»re.
1. Phase I (initiale)
Lors de cette premiÚre phase, les symptÎmes peuvent passer inaperçus dans 50% des cas.
Voici quelques signes qui permettent de reconnaßtre la phase I, souvent discrÚte et pratiquement inaperçue dans de nombreux cas.
a. Apparition dâun Ă©rythĂšme
LâĂ©rythĂšme est une lĂ©sion rouge et de forme ovale qui va apparaĂźtre tout autour du point dâinoculation. Il peut se manifester entre 3 jours Ă 6 semaines et constitue lâun des symptĂŽmes les plus marquants de la phase I. DĂšs la constatation de lâexistence de cette aurĂ©ole, il convient de consulter un mĂ©decin, car câest le signe que la tique est peut-ĂȘtre porteuse de la maladie de Lyme. Cette lĂ©sion cutanĂ©e est prĂ©sente dans 50% des cas. Chaude au toucher, elle est souvent indolore et ne provoque aucune dĂ©mangeaison. Elle est diffĂ©rente dâune simple inflammation du fait de sa taille, de 1 Ă 5 cm de diamĂštre au moins et de son dĂ©veloppement assez rapide pouvant atteindre 10 cm de diamĂštre. Elle peut disparaĂźtre de façon spontanĂ©e mais elle rĂ©apparaĂźtra en phase II. En cas de doute, il est recommandĂ© de demander un avis mĂ©dical.
b. SymptĂŽmes grippaux
Les premiers symptĂŽmes se manifestent entre quelques heures et environ 10 jours aprĂšs la morsure de tique infectĂ©e. Les symptĂŽmes auxquels il convient dâĂȘtre attentif : la fiĂšvre, les maux de tĂȘte, les douleurs au niveau des articulations, les courbatures, la fatigue et les autres signes de la grippe comme les fourmillements, la raideur cervicale ou lâapparition de maux de gorge et de ganglions font partie des signes les plus courants.
c. Manifestations articulaires
La maladie peut causer une arthrite (douleurs ou inflammation des articulations et jointures) peu de temps aprĂšs la morsure. Elle est souvent localisĂ©e au genou mais peut toucher dâautres articulations.
2. Phase II (secondaire)
Environ 6 mois aprĂšs la morsure, si des traitements adĂ©quats ne sont pas suivis, la BorrĂ©liose de Lyme se rĂ©pand dans lâorganisme et le patient entre dans la phase secondaire de la maladie de Lyme ou stade dissĂ©minĂ© prĂ©coce. La peau, les articulations, le systĂšme nerveux, le cĆur et les yeux sont alors atteints.
a. Manifestations cutanées
LâĂ©rythĂšme ayant migrĂ©, des lĂ©sions multiples apparaissent. Des macules rouges ovales naissent alors Ă diffĂ©rentes parties du corps, en dehors de la paume des mains et de la plante des pieds, et peuvent persister jusquâĂ plusieurs semaines. Le lymphocytome cutanĂ© bĂ©nin est une autre expression cutanĂ©e de la phase II de la BorrĂ©liose de Lyme, avec la formation de nodules rouge violacĂ© ou brunĂątre et indolores. Ces granulomes, de 2 Ă 3 cm de diamĂštre, apparaissent surtout au niveau du lobe ou du pavillon de lâoreille, du thorax, du mamelon, du scrotum, du visage, des bras et des Ă©paules.
b. Manifestations articulaires ou rhumatologiques
Des douleurs se font ressentir au niveau des grosses articulations du patient qui a atteint le stade dissĂ©minĂ© prĂ©coce de la maladie de Lyme, Ă partir de quelques semaines aprĂšs la morsure de la tique contaminĂ©e. Connue aussi sous le nom dâarthrite de Lyme, câest surtout le genou, puis les Ă©paules et le coude qui en sont les plus touchĂ©s.
c. Manifestations nerveuses
Au niveau du systĂšme nerveux, des maux de tĂȘte ou cĂ©phalĂ©es, des nerfs douloureux ou nĂ©vralgies, une paralysie faciale et une mĂ©ningite, se manifestent lors de la phase II de la maladie de Lyme. Lâinflammation des nerfs crĂąniens peut entraĂźner une paralysie faciale. Le sujet atteint de neuroborrĂ©liose souffre dâune mĂ©ningite lymphocytaire ou dâune mĂ©ningo-myĂ©lite qui se caractĂ©risent par des maux de tĂȘte, une raideur dans la nuque, des troubles de la sensibilitĂ© et du sommeil, ainsi quâun dysfonctionnement de lâouĂŻe.
d. Manifestations cardiaques et respiratoires
Les symptĂŽmes de la phase II de la maladie de Lyme sont caractĂ©risĂ©s par des troubles du rythme cardiaque et de la conduction. Le patient est alors sujet Ă des palpitations ou Ă une insuffisance cardiaque qui sâaccompagnent de fatigue chronique et de vertiges. Des difficultĂ©s respiratoires sont Ă©galement occasionnĂ©es par la paralysie du diaphragme.
e. Manifestations oculaires
La phase secondaire de la BorrĂ©liose de Lyme sâaccompagne souvent de troubles et dâaffections oculaires. Parmi les symptĂŽmes qui touchent lâĆil, on peut noter : la conjonctivite, les nĂ©vrites optiques (inflammation du nerf optique) ou encore la paralysie de lâĆil.
3. Phase III (tertiaire)
La phase III peut concerner la pĂ©riode situĂ©e des mois aprĂšs une morsure de tique infestĂ©e par la Borrelia Burgdorferi, mais aussi parfois des annĂ©es aprĂšs. La plupart du temps, la maladie de Lyme devient chronique et ses manifestations sâaccentuent encore plus. Les troubles gastro-intestinaux, les troubles neuromusculaires, lâarthrite, la sinusite Ă rĂ©pĂ©tition, des sifflements dans les oreilles, ne sont hĂ©las pas toujours associĂ©s Ă la maladie de Lyme et le patient peut souffrir longtemps avant de trouver un mĂ©decin qui pose ce diagnostic.
a. Manifestations articulaires ou rhumatologiques
Lâarthrite de Lyme est plus marquĂ©e et dissĂ©minĂ©e (polyarthrite), pouvant toucher plusieurs articulations : genou, coudes, hanches, Ă©paules, poignets. On observe alors un gonflement de lâarticulation concernĂ©e.
b. Manifestations nerveuses et oculaires
Les troubles oculaires sont assortis de difficultĂ©s de concentration, dâĂ©tat dĂ©pressif, voire dâagressivitĂ©. On observe Ă©galement des troubles neuromusculaires.
c. Manifestations respiratoires et cardiaques
Des douleurs intercostales peuvent survenir. Le systĂšme respiratoire est atteint et lâon observe souvent, Ă ce stade, des troubles importants du rythme cardiaque.
II. Diagnostic
1. Les examens
En France, le protocole de dĂ©pistage officiel de la maladie de Lyme est rĂ©alisĂ© avec le test sanguin appelĂ© ELISA (Enzyme Linked Immunosorbent Assays). Si ce test est nĂ©gatif, on considĂšre que la personne nâest pas atteinte par la maladie de Lyme. Sâil est positif, on peut alors demander confirmation par un autre test thĂ©oriquement plus sensible, le Western Blot, qui, sâil se rĂ©vĂšle lui aussi positif, aboutit en gĂ©nĂ©ral Ă la prescription dâun traitement antibiotique.
đĄ A savoir, si la personne est ou a Ă©tĂ© sous antibiotiques pour quelques raisons que ce soit aprĂšs avoir Ă©tĂ© infectĂ©e, la rĂ©ponse au test sanguin peut ĂȘtre rĂ©duite ou absente.
a. Test sanguin ELISA
Le test ELISA est un procĂ©dĂ© oĂč lâon recherche dans le sang la prĂ©sence dâanticorps IgG et IgM (fabriquĂ©s par le systĂšme immunitaire) contre la bactĂ©rie Borrelia Burgdorferi responsable de la maladie de Lyme. Le problĂšme est quâil faut deux Ă trois semaines au systĂšme immunitaire pour produire une concentration en anticorps anti Borrelia Burgdorferi pour quâil soit dĂ©tectable. En effet, le taux augmente avec la durĂ©e de lâinfection, environ 30% des tests sont positifs aprĂšs deux semaines et 80% aprĂšs 6 semaines. De plus, le test ELISA, nâutilise que trois souches de borrĂ©lies (dont Borrelia Burgdorferi, une souche amĂ©ricaine) alors que bien dâautres circulent en Europe (Afzelli Ă 50%, Garinii 30%, Spielmanii, Bavariensis, Recurentis, MiyamotoĂŻ, DuttoniiâŠ).
RĂ©sultat, aprĂšs un test ELISA nĂ©gatif, de nombreuses personnes rentrent chez elles rassurĂ©es de ne pas avoir la maladie de Lyme mais avec les mĂȘmes interrogations face Ă leurs symptĂŽmes.
b. Test sanguin Western Blot
Le test Western Blot ne peut ĂȘtre utilisĂ© que lorsque le rĂ©sultat du test ELISA est positif. Il est basĂ© sur lâimmunoempreinte et permet de distinguer diffĂ©rents types de Borrelia. Câest un test qualitatif qui permet de dĂ©tecter sur une bandelette de nitrocellulose les diffĂ©rents types dâanticorps IgG et IgM, permettant la dĂ©tection et lâidentification des antigĂšnes spĂ©cifiques Ă la BorrĂ©lie. La diffĂ©rence entre les anticorps IgM et IgG est quâil donne une information sur lâanciennetĂ© de lâinfection. Les IgM apparaissent en premier alors que les IgG bien plus tard et peuvent signifier lâacquisition dâune immunitĂ© face Ă lâinfection. Difficile de dire aujourdâhui, sâil est possible dâacquĂ©rir une immunitĂ© face la maladie de LymeâŠ
Le Western Blot peut donner des faux positifs en particulier lorsquâil y a une maladie auto-immune, ou des infections aiguĂ«s autres que Lyme. Il peut donner aussi des faux nĂ©gatifs, mĂȘme si la sensibilitĂ© et la spĂ©cificitĂ© des nouveaux tests a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e.
c. La Biopsie
La bactérie Borrelia Burgdorferi est capable de masquer ses antigÚnes pour échapper aux examens sérologiques et autres types de test. Heureusement, la biopsie est capable de la détecter sans problÚme.
Une biopsie est un procĂ©dĂ© chirurgical qui consiste Ă prĂ©lever une infime partie dâorgane ou de tissu en vue dâune analyse biologique, dâun examen microscopique, gĂ©nĂ©tique, immunologique ou bactĂ©riologique. Contrairement aux examens sĂ©rologiques standards (test Elisa et Western blot), qui doivent attendre jusquâĂ 3 mois aprĂšs la morsure dâune tique pour dĂ©celer la prĂ©sence dâanticorps liĂ©s Ă la maladie de Lyme, la biopsie permet de prouver prĂ©cocement la prĂ©sence de la BorrĂ©lia Burgdorferi dans lâorganisme.
d. La Ponction Lombaire
TrĂšs rarement, lâon peut avoir recours Ă la ponction lombaire, il sâagit dâune intervention chirurgicale qui consiste Ă prĂ©lever un Ă©chantillon du liquide cĂ©phalo-rachidien, Ă lâaide dâune aiguille creuse insĂ©rĂ©e dans la partie infĂ©rieure de la colonne vertĂ©brale (entre la 4Ăšme et la 5Ăšme vertĂšbre lombaire). Bien que la ponction lombaire soit une mĂ©thode qui permette spĂ©cialement de mettre en Ă©vidence une maladie neurologique, telle que la mĂ©ningite et la sclĂ©rose en plaques, elle est aussi en mesure de dĂ©pister la BorrĂ©liose de Lyme. DâoĂč lâimportance de la ponction lombaire pour les diffĂ©rencier.
2. Liste des symptĂŽmes du Dr Burrascano
Les tests sĂ©rologiques ne doivent ĂȘtre utilisĂ©s que pour certifier le rĂ©sultat qui en dĂ©coule. LâĂ©tude des « symptĂŽmes clĂ©s » de cette affection mystĂ©rieuse est un moyen de la diagnostiquer correctement, face Ă lâinsuffisance de fiabilitĂ© des tests de dĂ©pistage actuels.
Comme il est difficile dây voir clair parmi lâensemble des symptĂŽmes, le docteur Joseph J. Burrascano spĂ©cialiste de la maladie de Lyme aux USA a Ă©laborĂ© une liste de 46 symptĂŽmes parmi les plus frĂ©quemment rencontrĂ©s dans cette maladie. Il est possible de considĂ©rer que si le patient dĂ©clare au moins 15 symptĂŽmes parmi cette liste, le mĂ©decin pourra orienter ses recherches sur la maladie de Lyme.
III. Comprendre la borréliose de Lyme
Il existe de nombreux symptĂŽmes qui peuvent Ă©voquer la maladie de Lyme mais nâont pas de rapports. De ce fait, il sâavĂšre souvent que cette maladie passe totalement inaperçue pendant plusieurs annĂ©es et que le malade effectue un vĂ©ritable « parcours du combattant » avant de trouver quelquâun qui puisse poser le diagnostic de la borrĂ©liose de Lyme. On peut lire sur internet ou dans des bouquins des rĂ©cits de patients ayant vĂ©cu cela et sâĂ©tant vus, parfois, orientĂ©s vers des psychiatres, soupçonnĂ©s dâĂȘtre seulement « malades dans leur tĂȘte ». Heureusement, lâinformation circule et lâon commence Ă prendre conscience de lâĂ©tendue de ce flĂ©au. Depuis les annĂ©es 1990, les preuves sâaccumulent pour montrer que de nombreuses maladies ont une cause microbienne. En effet, lâarthrite rhumatoĂŻde, certaines pathologies cardiaques, des problĂšmes immunologiques, des troubles neurologiques comme la dĂ©pression, mais encore Parkinson, la sclĂ©rose en plaque ou des pathologies mentales souffrent en fait dâune maladie vectorielle Ă tique dans sa forme chronique.
Avant de parler de traitement nous allons dâabord aborder les problĂšmes que peut rencontrer le corps.
1. Les persistantes
Certains nombres de bactĂ©ries persistent dans lâorganisme sous une forme « dormante » car ces bactĂ©ries sont dotĂ©es dâun « biofilms » qui les protĂšgent des agressions et notamment des antibiotiques. Cela expliquerait donc les Ă©checs de traitements. Cependant ces bactĂ©ries pourraient ĂȘtre dĂ©truites par des antiseptiques.
2. Les coĂŻnfections
Les virus, champignons, parasites et autres bactĂ©ries sont des coĂŻnfections qui contribuent Ă affaiblir les malades et Ă diminuer lâefficacitĂ© des traitements, ce qui conduit souvent Ă des Ă©checs.
3. Réactivation des borrélies
Les virus de printemps et dâautomne sont susceptibles de rĂ©activer les borrĂ©lies, câest pourquoi il est recommandĂ© dâadministrer en prĂ©vention dĂšs lâarrivĂ©e des premiers virus un traitement antibactĂ©rien et antiviral.
4. La rĂ©action dâHerxheimer
La rĂ©action dâHerxheimer est une rĂ©action des symptĂŽmes lors des traitements quâils soient conventionnels ou naturopathiques. Les bactĂ©ries ou coĂŻnfections en mourant, vont dĂ©gager des quantitĂ©s trĂšs importantes de toxines, plus importantes que le corps nâest en mesure de les Ă©liminer. Cela va donc gĂ©nĂ©rer une augmentation des douleurs et des symptĂŽmes. Il est alors recommandĂ© dâentamer une seconde cure dâantibiotique.
5. Les métaux lourds
La pollution environnementale, les mĂ©dicaments, certains vaccins, les amalgames dentaires au mercure, les anciennes peintures au plomb, les carburants, les imageries mĂ©dicales, lâaluminium, les conservateurs alimentaires, les additifs alimentaires, les adjuvants alimentaires, les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques sont des sources de mĂ©taux lourds qui sont toxique pour notre corps.
Les personnes intoxiquées aux métaux lourds développent des bactéries trÚs résistantes dans leurs intestins et sont entretenues par la production de « biofilms ».
IV. Traitements naturopathiques
1. PremiĂšre approche
Juste aprĂšs une morsure de tique si aucuns symptĂŽmes ne se manifestent, il faut noter la date et surveiller attentivement lâĂ©volution dans les jours et semaines Ă venir.
Appliquer un cataplasme dâargile verte sur la morsure. Lâargile est une source naturelle de minĂ©raux et dâoligoĂ©lĂ©ments, elle est absorbante et rĂ©agit comme une Ă©ponge. Elle est reminĂ©ralisante, purifiante, rĂ©gĂ©nĂ©rante, antiseptique, dĂ©toxicante, cicatrisante mais aussi anti-inflammatoire, antalgique et adoucissante, cela pourrait empĂȘcher une Ă©ventuelle infection.
DĂ©sinfecter la plaie avec de lâargent colloĂŻdal qui est un anti-infectieux et antiseptique Ă large spectre ou de lâhuile essentielle de Lavandula Angustifolia (Lavande vraie) pure qui est anti-infectieuse, anti-inflammatoire, anti-microbienne, antiseptique, sĂ©dative, spasmolytique, antalgique et cicatrisante (pas de contre-indications).
2. DĂ©toxifier lâorganisme
Lâobjectif est de nettoyer les cinq Ă©monctoires (intestins, foie, reins, poumons et peau) pour pouvoir lutter efficacement contre lâinfection.
En naturopathie, les émonctoires sont soigneusement évalués, afin de connaitre leur état de fonctionnement, car ce sont les organes qui sont les plus sollicités lorsque la toxémie est importante et que la force vitale faiblit.
Bien souvent, les diffĂ©rentes manifestations physiques permettant lâĂ©limination de la toxĂ©mie nous gĂȘnent et câest alors que nous tentons de faire disparaĂźtre les symptĂŽmes (Ă©coulement chronique au niveau des sinus, toux grasse, boutons, furoncles, transpiration excessive, fiĂšvre, diarrhĂ©eâŠ.).
Sâattaquer aux symptĂŽmes afin de les Ă©liminer par des moyens chimiques ou naturels nâa pour consĂ©quence que de supprimer la manifestation et non de favoriser le processus dâĂ©vacuation.
Lorsque toutes les voies de sorties sont fermĂ©es parce que le processus naturels dâĂ©limination de lâorganisme ne sont plus assurĂ©s par des organes dĂ©faillants, le niveau de toxĂ©mie augmente et lâon observe un affaiblissement de la vitalitĂ©.
Câest pourquoi en naturopathie, il est important dâintervenir en favorisant lâĂ©vacuation des surcharges en traitant la cause et pas le symptĂŽme.
3. Combler les carences avec la nutrithérapie
RepĂ©rer et combler les carences est fondamental pour pouvoir faire face Ă lâinfection, grĂące aux examens biologiques ou tout simplement Ă travers lâanalyse des symptĂŽmes. Les vitamines interviennent dans de nombreuses fonctions, Ă savoir la production dâĂ©nergie, le contrĂŽle du stress, le fonctionnement hormonal, la rĂ©paration des tissus, etc.⊠Il existe 13 vitamines essentielles, divisĂ©s en deux familles de structure chimique diffĂ©rente, les liposolubles (solubles dans les graisses) et les hydrosolubles (solubles dans lâeau). Notre corps ne produit pas de vitamines de façon naturelle, il est donc indispensable dâaller les chercher dans notre alimentation. De plus, beaucoup de minĂ©raux sont indispensable Ă notre santĂ©, nous devons les trouver dans lâalimentation de la mĂȘme façon que pour les vitamines.
4. RĂ©duire lâinflammation
Lâinflammation est une rĂ©action normale du corps auquel il est confrontĂ© fasse aux agressions des bactĂ©ries, virus, toxines ou autres. Les globules blancs vont sâactiver (le systĂšme immunitaire) pour combattre les agents pathogĂšnes dâoĂč une inflammation au niveau de lâagression. Pour rĂ©duire l'inflammation nous travaillerons sur l'alimentation, la nutrithĂ©rapie, la phytothĂ©rapie, les oligoĂ©lĂ©ments et l'aromathĂ©rapie.
5. Renforcer le systĂšme immunitaire
Nous renforcerons le systÚme immunitaire avec la nutrithérapie, la phytothérapie et autres compléments naturels.
6. Lutter contre lâinfection
Lâarsenal de dĂ©fenses Ă dĂ©nicher devra ĂȘtre agressif envers les borrĂ©lies, mais devra aussi faire face Ă dâautres bactĂ©ries, aux virus, aux parasites et aux levures prĂ©sents dans lâorganisme.
Nous lutterons contre l'infection avec les oligoéléments et l'aromathérapie.
Si la maladie en est Ă la 1Ăšre Phase, un traitement aromatique dâune durĂ©e dâun mois seulement pourrait sâavĂ©rer suffisant. Dans la 2Ăšme voir 3Ăšme Phases il sera nĂ©cessaire de traiter 6 mois au minimum.
V. Modification de lâalimentation
Diminuer les quantités de sel (1 à 2 g par jour sont suffisant).
Supprimer les produits industriels contenant des additifs. Consommer des aliments nâayant subi aucune transformation, de prĂ©fĂ©rence BIO, de production locaux, ou du jardin, qui seront cuisinĂ©s.
Diminuer la consommation de graisses saturées car les toxines de la bactérie se logent dans les tissus graisseux, les produits à gluten et les produits laitiers qui eux sont sources de perturbation immunitaire.
VI. La réflexologie plantaire
La rĂ©flexologie est un soin qui permet de libĂ©rer les facultĂ©s dâauto-guĂ©rison du corps en sâappuyant sur des mĂ©canismes neuro-vĂ©gĂ©tatifs et de circulation fluide. Câest une technique prĂ©ventive et corrective avec un toucher spĂ©cifique des zones rĂ©flexes qui permet de localiser et dissiper les tensions afin de rĂ©tablir lâĂ©quilibre Ă©nergĂ©tique du corps.
QualifiĂ©e par lâOMS de mĂ©decine complĂ©mentaire, la rĂ©flexologie est une approche non-mĂ©dicamenteuse qui participe au mieux-ĂȘtre.
Les sĂ©ances de rĂ©flexologies apportent une contribution intĂ©ressante au suivi mĂ©dical ou para-mĂ©dical en favorisant la circulation sanguine, lâĂ©limination des toxines, le rĂ©Ă©quilibrage du systĂšme nerveux et un apaisement gĂ©nĂ©ral.
VII. La gestion du stress
Le stress est inĂ©vitable et fait partie de la vie. Il est une rĂ©action dâadaptation non spĂ©cifique de lâorganisme Ă une agression physique, psychologique ou sociale et sâaccompagne dâun Ă©tat anxieux. Lorsque lâorganisme est en bonne santĂ© les antioxydants (vitamines, oligoĂ©lĂ©ments, enzymes) jouent bien leurs rĂŽles de protection et dâĂ©limination, mais lorsque le corps nâa plus la capacitĂ© de se protĂ©ger, le stress oxydatif intervient. Dans la borrĂ©liose de lyme le stress oxydatif est bien prĂ©sent.
Pour remĂ©dier au stress il existe plusieurs techniques et mĂ©thodes, qui peuvent diminuer voir « enrayer » le stress. Nous avons : la phytothĂ©rapie, lâaromathĂ©rapie, la nutrithĂ©rapie, lâoligothĂ©rapie, lâalimentation, les techniques de relaxation et de respiration comme lâhypnose, la sophrologie, la cohĂ©rence cardiaque, le yoga, le TaĂź-Chi, les techniques de massage, lâhydrothĂ©rapie, la mĂ©ditation, le repos et un bon sommeil. Elles viseront toutes Ă dĂ©contracter les segments musculaires pour gĂ©rer les douleurs et diminuer les contractures.
La respiration est la clĂ© anti-stress majeure, dâoĂč lâimportance de rĂ©Ă©duquer notre souffle. Cela peut paraĂźtre une Ă©vidence, mais sans oxygĂšne, la vie nâexiste pas !
VIII. Eviter les morsures de tique
Entre mars et octobre les tiques se trouvent en milieux humides (forĂȘts, prairies, jardins et parcs) en majoritĂ© sur les fougĂšres et les herbes hautes, elles s'attaquent plus frĂ©quemment aux membres infĂ©rieurs.
1. Couvrir en prioritĂ© les jambes avec un pantalon de couleur claire afin de distinguer facilement les tiques. Rentrer le pantalon dans les chaussettes, ce qui Ă©vitera que les tiques pĂ©nĂštrent sous les vĂȘtements. Pour les zones dĂ©couvertes il existe des rĂ©pulsifs naturels.
2. Appliquer un rĂ©pulsif naturel : Dans un pulvĂ©risateur, mĂ©langer 20 ml de vinaigre avec 150 ml dâeau et 10 gouttes dâhuile essentielle de Tea Tree. Utiliser cette solution en pulvĂ©risation directement sur le bas des pantalons, les chaussettes et les chaussures. Renouveler lâopĂ©ration rĂ©guliĂšrement chaque heure.
3. Prendre une douche et changer de vĂȘtements. ProcĂ©der Ă une inspection minutieuse et spĂ©cialement les aisselles, les paupiĂšres, les oreilles, l'arriĂšre des genoux, l'aine, les plis des coudes, le cou, le cuir chevelu, le pubis et le nombril.
4. Si une tique est prĂ©sente sur le corps, retirer la tique grĂące Ă un tire-tique ou une pince Ă tique. Saisir la tique au plus prĂšs de la peau et la tirer en la faisant pivoter dans le sens inverse des aiguilles dâune montre, dans le sens de lâaxe de son corps, afin quâaucune partie de la tique notamment le rostre (partie crochue de la tique qui lui sert dâancrage dans la peau) ne reste accrochĂ©e. Ne pas jeter la tique! La garder pour pouvoir effectuer un test si toutefois certains symptĂŽmes se manifestent.
5. Ne pas employer dâhuile, alcool, Ă©ther ou autres pour ne pas provoquer un stress chez la tique qui pourrait lui faire rĂ©gurgiter sa salive dans le sang et accroĂźtre les risques de transmission de la borrĂ©liose de Lyme si toutefois elle en Ă©tait porteuse.
đĄ A savoir: la bactĂ©rie transmettant la borrĂ©liose de Lyme met entre 12 Ă 24 heures pour contaminer l'organisme de l'homme, ce qui laisse le temps de retirer la tique.
IX. Conclusion
On ne guĂ©rit pas de la maladie de Lyme, on peut vivre avec un minimum de symptĂŽmes voire aucuns pendant de longues pĂ©riodes, nous parlerons plutĂŽt de « rĂ©mission » tout en continuant les efforts jusquâici Ă©voquĂ©s.
Pour traiter la maladie de Lyme, un changement de vie est fondamental. En effet, la personne atteinte de cette pathologie qui souhaite tirer les bĂ©nĂ©fices dâun traitement par la naturopathie doit en comprendre les fondements. Il est donc primordial pour le praticien dâen maĂźtriser chaque aspect, dâĂȘtre Ă lâĂ©coute de la symptomatologie de la personne atteinte, de faire lâanalyse de son terrain, dâĂ©valuer les capacitĂ©s dâadhĂ©sion au traitement qui lui sera proposĂ© et dâeffectuer un suivi rĂ©gulier.
Le mode de vie des personnes atteintes de la borréliose de Lyme joue un rÎle majeur.
đPrisca, votre praticienne de santĂ© naturelleđ
đ N'hĂ©sitez pas Ă aimer et partager la publication.
Comments