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  • Photo du rédacteurPrisca Cugnot-Barreiro

🚹 Agir sur la prostate et améliorer la qualité de vie. 🚹

Dernière mise à jour : 23 nov. 2019

Parce que pour les hommes il n’est pas toujours facile de parler des troubles de la prostate.


 

La prostate est une glande de l’appareil génital masculin de la taille d’une noix, située sous la vessie, et qui entoure le canal de l’urètre. Sa principale fonction est de sécréter du liquide séminal, essentiel à la bonne santé des spermatozoïdes et à la fertilité de l’homme.

Le volume de la prostate augmente avec l’âge, elle commence à prendre du volume à l’approche de la quarantaine, pour doubler de volume entre 60 et 70 ans. C’est à ce moment là que certains hommes rencontrent des troubles de la prostate comme l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Il s’agit d’une augmentation anormale du volume de la prostate dont la conséquence est l’écrasement de l’urètre, ce qui empêche la vidange normale de la vessie. Les principaux symptômes se manifestent par des troubles de la miction avec l’émission d’urine qui deviens lente à démarrer, le flux est faible et saccadé, et des gouttes d’urine continuent à s’écouler pendant une minute ou deux. Après avoir uriné, l’impression que la vessie n’est pas vraiment vide persiste. Les parois de la vessie et de l’urètre, irritées, provoquent une fausse envie d’uriner plus fréquemment, ce qui s’avère particulièrement gênant la nuit. Parfois des douleurs sont ressenties dans le bas du dos, le bassin ou le haut des cuisses.


Quelques chiffres :

1 homme sur 2 est concernés et seulement 20 % des patients sont pris en charge par peur des effets secondaires des médicaments.


Les complications :

Une vessie qui ne se vide pas correctement augmente le risque d’infection urinaire et de problèmes rénaux.

L’HBP ne dégénère jamais en cancer de la prostate et n’augmente pas le risque de développer un cancer de la prostate. Toutefois les deux maladies peuvent présenter les mêmes symptômes, bien que la plupart du temps le cancer de la prostate ne provoque aucun symptôme.

Une intervention chirurgicale est envisagé lorsque les traitements sont inefficaces, la gêne est importante et s’il y a complication, telle qu’un blocage total des urines.


Les causes :

Elles peuvent être liées à des troubles inflammatoires, métaboliques ou hormonaux.


Les facteurs de risque :

- L’hérédité : le risque est multiplié par 2 si un père ou un frère a déjà eu des HBP

- L’alimentation : augmentation du risque par la surconsommation de produits laitiers, prise régulière de charcuteries, viandes rouges et abats

- L’obésité : le risque est augmenté de 30 à 40% pour les gros mangeurs

- La sédentarité : va favoriser un encrassement cellulaire et humoral

- Le tabagisme : va stimuler la croissance des cellules prostatiques


L’examen :

Le toucher rectal est l’examen médical qui permet de dépister des anomalies de la prostate.

Dans l’HBP, la prostate est plus volumineuse mais elle reste souple et sa forme reste inchangée.


🍃Les conseils en naturopathie🍃


1 Traiter la cause, soit inflammatoire, soit métabolique, soit hormonal.

- Restaurer le bon fonctionnement de nos cellules, par l’apport d’oligoéléments et de nutriments essentiels, indispensables pour la détoxication et la restructuration cellulaires (vit C, vit E, zinc et sélénium).

- Certaines plantes permettent de lutter contre les effets congestifs et font office de précieux adjuvants dans les maladies liées à cette glande masculine. Elles présentent l’avantage de ne pas provoquer d’effets indésirables, contrairement à des traitements allopathiques classiques (perte de libido, trouble d’éjaculation, trouble de l’érection, augmentation du volume des seins, vertiges, nausées…)


2 L'alimentation

- Augmenter sa consommation de fruits et légumes frais riches en fibres, en vitamines, minéraux et antioxydants (l’ail, l’oignon, les petits fruits rouges…)

- Augmenter l’apport en oméga 3 : poissons gras, huile de colza ou noix vierge première pression à froid avec 2 cuillères à soupe par jour

- Boire suffisamment d’eau « de source » la journée pour éviter le risque d’infection urinaire, mais peu le soir après 19h

- Consommer des graines de courge, elles sont reconnues pour faciliter l’émission d’urines (sur les salades, légumes ou mixées dans une compote par exemple).

- Eviter une utilisation excessive des graisses animales saturées qui stimulent la production de testostérone.

- Limiter, voire supprimer les produits laitiers.

- Limiter les plats épicés et salés, l’alcool, les boissons riches en caféine (café, thé, cola) qui non seulement possèdent des effets sclérosants, mais aussi dévitalisent, encrassent et carencent l’organisme.


3 Pratiquer une activité physique régulière

- Préférer la marche régulière (½ heure par jour et plus le week-end)

- Eviter le vélo qui comprime la prostate


4 Supprimer le tabac


5 Prendre le temps de vider sa vessie au maximum


6 Libérer la prostate

Avoir une activité sexuelle régulière est tout à fait recommandée.


7 Autres actions et soins locaux

- Réflexologie

- Acupuncture

- Ostéopathie

- Cures thermales


❗️ Un accompagnement spécifique à votre terrain est recommandé !


Prisca, votre praticienne en santé naturelle.



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